Gilou73

Bonjour à toutes et à tous,

Rappelez-vous il y a un peu plus d’un siècle. 107 ans pour être précis. Nous étions alors le matin du mardi 14 juillet 1914. Un jour de fête nationale, dans l’ombre de la grande guerre à venir.

Cannes, récompenses et solution officielle

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15 sujets de 31 à 45 (sur un total de 47)
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    Messages
  • en réponse à : Photographie "Le Cri de Rose-Marie" – p. 86 #1583
    Gilou73
    Participant

    Pourquoi étranglé ? Il y aurait les marques autour de la gorge.

    Ce qui est probable c’est qu’il y a eu une mise en scène. Charles n’a pas crié, sinon il aurait été entendu puisque quand Ernest lui parle de l’erreur du fleuriste, il est entendu. Il a été surpris par l’attaque.

    Ta remarque sur le rapport d’autopsie est intéressante. Il se peut qu’il ait été frappé à la gorge. Du coup, il ne peut plus crier. La mort est liée aux vertèbres brisées. le criminel lui a peut-être tordu le coup. Ce n’est pas à la portée du premier venu. Sinon, il s’est brisé le coup en tombant. Dans ce cas, la chute des objets aurait pu être entendue. Dans tous les cas, Lucie est soit coupable, soit complice car elle est la seule personne officiellement présente.

    en réponse à : Photographie "Le Cri de Rose-Marie" – p. 86 #1566
    Gilou73
    Participant

    L’autopsie ne signale rien. Il faut peut-être se concentrer sur d’autres indices. Sur cette image, il y a déjà pas mal d’éléments notables : les gants et l’écharpe que portent Louise. Tous les objets un peu partout alors que rien n’est cassé et que personne n’a rien entendu avant le cri de Louise. Louise est restée dans la loge ou du côté de l’étagère pendant 5 minutes. Le pli dans le tapis qui a entrainé la chute de Charles, en arrière, situe Charles contre la cheminée. Louise ne peut pas se trouver entre Charles et la cheminée. Une fois de plus son histoire ne tient pas la route.

    en réponse à : Photographie "Le Cri de Rose-Marie" – p. 86 #1561
    Gilou73
    Participant

    Effectivement, on voit bien un morceau de la photo prise par la police. Il n’y a pas de raison qu’elle diffère de celle prise par Ernest,  juste après le décès de Charles.

    Pour le vase, vous avez sans doute raison. Si ce n’est pas le vase ce peut être un des verres posés sur la table.

    en réponse à : Photographie "Le Cri de Rose-Marie" – p. 86 #1559
    Gilou73
    Participant

    Cet objet peut être le vase qui était devant le coffre.

    D’autre part, la police n’a pas fait de photo de la loge. C’est Ernest qui aa fait les deux photos. La première après la livraison des fleurs et il sera vu par Cesare. La deuxième, juste après « l’accident » de Charles. La photo de la police montre l’étagère située entre la loge et l’atelier. C’est sur cette photo qu’on voit le collier de Rose-Marie, alors qu’il devrait être dans le coffre.

    en réponse à : Photographie "Le Cri de Rose-Marie" – p. 86 #1543
    Gilou73
    Participant

    La photo page 16 a été prise par Ernest à 8 h 52 et non par la police, Cela s’est passé avant 9 h. La photo de la page 86 a été prise à 9 h 25. La police a pris la photo de la page 25. C’est sur cette dernière que l’un de nos amis petit joueur a su retrouver le collier de Rose-Marie. Il n’est donc plus dans le coffre alors que Rose-Marie et Cesare ont constaté qu’il ne manque rien dans ce coffre. L’objet gris sur la droite de l’image ne peut pas être la valise diplomatique car elle est ou beige ou noire et sans doute noire car Ernest, même s’il dit qu’il n’en avait pas, dit qu’elle serait beige et Louise aussi. Rose-Marie n’est pas certaine et croit se souvenir qu’elle était noire.

    Je vous rappelle qu’il y a eu de nombreux vols en France, ces derniers temps … Le vol serait-il l’origine du meurtre. En tout cas, la disparition des clés étant antérieur à l’arrivée surprise de Charles, la possibilité d’ouvrir la loge est donc indépendante de la mort de Charles. Charles était-il au mauvais endroit, au mauvais moment ?

    en réponse à : Pièce n°2 : Lettre déchirée – p. 18 #1539
    Gilou73
    Participant

     

    ReiXou a écrit : « Il a forcément modifié la commande … »

    Ce serait surprenant. Il ne peut pas savoir qui est le fleuriste contacté et de toute façon, cela ne change pas grand chose.

    La vrai question est : qui a écrit cette lettre ? L’écriture porte à croire que c’est Cesare mais, le contenu plaide beaucoup plus pour Aurélien qui a connu le premier mari de Rose-Marie comme l’a remarqué Ceddun.

    La lettre déchirée peut aussi être une mise en scène de l’auteur du crime. Dans ce cas, qui a déchiré la lettre ? Est-ce qu’on veut nous faire croire que Charles a déchiré la lettre ?

    en réponse à : Pièce n°2 : Lettre déchirée – p. 18 #1535
    Gilou73
    Participant

    C’est Ernest qui a réceptionné les fleurs et qui a constaté qu’il y avait une erreur sur la couleur. Il les a installées dans la loge de Rose-Marie. Sur la photo page 16, le bouquet est en place. Il est 8 h 57 (horloge) et non 9 h 06. Cesare va arriver et voir Ernest et le bouquet dans la loge.

    en réponse à : Photographie de l’étagère – p. 25 #1506
    Gilou73
    Participant

    Comme Cesare a vu Charles, cela explique pourquoi, dans la loge, après le décès, il peut dire qu’il l’a reconnu en voyant ses vêtements.

    en réponse à : Pièce n°2 : Lettre déchirée – p. 18 #1505
    Gilou73
    Participant

    En effet, Le défunt mari de Rose-Marie était proche de la famille d’Aurélien. A-t-il eu la possibilité de l’écrire ? Sans doute avant la répétition. Donc avant 8 h. Dans ce cas, la lettre peut avoir été déchirée par Cesare qui a sans doute des vues sur Rose-Marie. Charles recherchait sans doute un document, il aura fouillé la poubelle et c’est pour cela qu’il a un morceau de la lettre déchirée dans la main. Il ne pouvait pas, en même temps, agresser Louise. Il a donc probablement été frappé par surprise. Louise serait alors impliquée dans une mise en scène.

    en réponse à : Chronologie #1503
    Gilou73
    Participant

    On peut reprendre personnage, par personnage pour voir qui est resté seul(e) ou a pu tuer Charles.

    Commençons par Louise.

    9 h 00 : Jusqu’à l’arrivée de Charles, il n’y a pas de problème, elle est sur scène avec Aurélien et Rose-Marie.

    9 h 07 : dans le salon avec Heinrich. Elle récupère le châle et dit qu’elle cherche quelque chose pour Rose-Marie. En allant au salon, elle peut avoir pris la valise et elle peut l’avoir mise dans les objets (si la valise existe)

    9 h 15 : elle croise Cesare en allant à la loge. Elle peut avoir repris des documents dans la valise pour les mettre dans le coffre. Ce qui explique le cadre qui est retiré de devant le coffre pour aller sur la cheminée.

    9 h 18 : elle vient de passer 3 minutes dans la loge soit disant pour récupérer un châle alors que nous savons qu’elle l’a récupéré au salon (photo). Charles arrive pour déposer sa carte sur le bouquet.

    9 h 23 : elle appelle à l’aide. Il s’est écoulé 5 minutes ! Personne n’a rien entendu alors qu’elle dit que Charles est très agité.

    Il est possible qu’elle ait mis les gants verts avant de balancer un bon coup de tisonnier et fait la mise en scène.

    en réponse à : Pièce n°2 : Lettre déchirée – p. 18 #1502
    Gilou73
    Participant

    Si la lettre a été écrite par Cesare, cela s’est fait entre le moment où il voit Ernest dans la loge et le moment où il croise Louise.  Ernest a cherché les clés pendant dix minutes, avant 9 h 13. Donc Cesare est seul à partir de 9 h 03. En sortant de la loge, il a sans doute croisé Louise car elle dit avoir croisé une personne qui l’impressionne. Cela ne peut être que lui.

    Dans ce cas, la lettre n’a pu être déchirée que par Louise ou par Charles. Si on fait simple, on peut penser que c’est Charles car il en a un morceau dans la main. Si c’est Louise, cela peut être une mise en scène.

     

    en réponse à : Rapport de disparition de documents – p. 23 #1486
    Gilou73
    Participant

    Photo page 87, il semble que Charles porte une valise marron sous le bras gauche.

    Toutefois Ernest affirme qu’il n’en avait pas en arrivant et que s’il l’avait eu elle aurait été marron. Louise a vu Charles avec une valise noire. Rose-Marie dit qu’il ne l’avait pas quand il est monté sur scène.

    Sur la photo page 25, j’ai l’impression qu’elle est dissimulée sous la robe. L’étagère est le premier lieu que l’on trouve quand on sort de la loge.

    en réponse à : Pièce n°2 : Lettre déchirée – p. 18 #1429
    Gilou73
    Participant

    Voici le texte de la lettre :

    Rose-Marie

    Il ne m’est pas facile de débuter cette lettre. A croire qu’après toutes ces années je cherche encore mes mots. La peur de tout gâcher certainement. Une fois n’est pas coutume, c’est moi qui suis assis devant ce grand miroir. J’y puise une force insoupçonnée. Peut-être parce que c’est ton reflet qui l’occupe tout entier. Un bouquet de fleur t’attend ici, dans cette loge ouverte aux quatre vents. Je te le reproche si souvent. Des roses évidemment. Elles sont très belles bien sûr, comme toujours quand elles viennent de lui. J’en compte pas moins de trente-six mais elles sont rouges. Pas jaunes ni roses comme tu les aimes. Rouges.

    C’est pour moi un signe. Celui qui me fait dire que personne aujourd’hui ne te connaît mieux que moi. Celui qui se décide enfin à tout te dire, ici et tout de suite, sous ton regard. Je t’aime Rose-Marie. Je t’aime infiniment depuis le premier jour. Mes rêves ne suffisent plus depuis longtemps. Mes journées et mes nuits te réclament aussi. Te voir ainsi tous les jours m’est devenu autant un supplice qu’une joie. C’est pourquoi je réfléchis de plus en plus à partir Rose-Marie, tu le sais !

    Ce n’est pas une offense à la mémoire d’Albert que de t’avouer ceci aujourd’hui. Il était mon meilleur amis et mes sentiments pour toi n’y changeront jamais rien. Quand il nous a quitté, tout comme toi, j’en ai terriblement souffert. Ce fut si brusque, si injuste. Nos mains ne sont pas rouges Rose-Marie, nous nous faisons du mal inutilement. La vie nous sourit. Quand lui en ferrons -nous autant ? Je t’aime Rose-Marie et je m’aperçois en t’écrivant ces quelques lignes que ce que je désire le plus au monde c’est de pouvoir un jour te le dire de vive voix. Ce jour est venu. Tu es ma lumière. C’est une joie, une douleur, un espoir sans fin. Je viens te trouver.

    Cesare Pera a donc vu le bouquet après sa partie de carte. La loge était ouverte et il l’a reproché à Ernest Leglise.

    en réponse à : Rapport d’autopsie – p. 20 #1428
    Gilou73
    Participant

    Je suis d’accord avec vous. Quand Charles, dans l’atelier, s’esclaffe, pour une erreur sur la couleur des roses, plusieurs personnes l’ont entendu et aucun n’a entendu son altercation avec Louise. Pourtant, quand on voit l’état de la loge, cela montre que ce fut assez violent. Le témoignage de Louise est donc douteux.

    On peut donc rejeter la thèse de l’accident.

    en réponse à : Photographie "Le Cri de Rose-Marie" – p. 86 #1423
    Gilou73
    Participant

    Tout est chamboulé mais, le cadre rose qui était devant le coffre photo page 16) a été posé sur la cheminée. Il masquait le coffre fort. Il a été déplacé pour permettre son ouverture.

    Louise porte les gants verts et le foulard de Rose qu’elle a récupéré sur le canapé de la loge (page 84).

    Il y a plusieurs points suspects dans la déclaration de Louise : elle n’est pas dans la loge pour récupérer le foulard qu’elle a déjà. Elle ne peut pas avoir griffé Charles car elle portait des gants. Elle n’était donc pas seule.

15 sujets de 31 à 45 (sur un total de 47)