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L’intérêt de cacher cette valise à la police, par exemple c’est d’éviter qu’elle ne soit remise à Raymond Poincaré et/ou qu’elle n’aille en Allemagne comme il était prévu.
Pour ce qui est de Louise, elle a peut-être voulu voler le collier, mais on n’a jamais vu quelqu’un voler quelque chose d’aussi cher pour l’abandonner 2m plus loin. En plus c’est elle qui déclenche les fouilles, ca n’a pas de sens.
Quant au faux collier, je pense que c’est une fausse piste. Ça ne repose que sur une pub dans un journal qui ne nous apprend que 2 choses:
-il y a des bijouteries a Lyon
-c’est un journal national vu les adresses des publicités
Je suis de plus en plus convaincu que Charles est venu au Castafiore avec sa valise diplomatique: il en avait forcément une pour aller en Allemagne et la disparition de cette valise sème la panique en haut lieu, donc il est peu probable qu’il l’ait oublié dans la voiture du président: l’Elysée serait déjà au courant.
Si elle est toujours au Castafiore à l’arrivée de Wiktor Colin, elle ne peut être qu’à un des deux endroits où la police n’a pas cherché: soit sur l’étagère, soit dans le coffre-fort de Rose-Marie.
Dans cette deuxième hypothèse, il y’a bien une théorie possible, mais ça remettrait en cause pas mal de trucs, tout en en expliquant d’autres:
Cesare aide Rose-Marie a cacher la sacoche de Charles dans le coffre-fort en déplaçant son contenu (pour faire de la place) dans les coulisses et sur l’étagère (vu la pagaille c’est la meilleur cachette, la loge, elle, serait trop petite et en plus on ne peut plus la fermer à clef!). Il le fait tout en surveillant l’atelier.
Il pose par terre la petite boîte à bijoux dorée avec la serrure (qui contient les bijoux divers de Rose-Marie), de même que les deux pots verts et bleus (qui contiennent je ne sais trop quoi…) comme on le voit sur la photo de l’atelier p83, le temps de faire de la place sur l’étagère et de les disposer comme sur la photo de l’étagère p25. Quant au mille-feu, il le cache sur le mannequin sur lequel se trouve la robe que portera Rose-Marie le soir-même.
Ça expliquerait:
– Pourquoi le bijou (qu’on pense peut-être à tort volé), ou le faux bijou (si le vol a déjà eu lieu), se retrouve sur la photo de l’étagère.
– Pourquoi Rose-Marie ne sort rien du coffre-fort lors de l’inventaire devant la police… Ça serait pourtant plus simple de les sortir pour vérifier, de toute façon tout le monde semble connaître sa collection de bijoux.
– Pourquoi Cesare fait arrêter les recherches pile au moment où la police s’approche trop près de l’étagère où est caché le mille-feu et les autres bijoux.
– Pourquoi les manches de Cesare sont soudainement retroussées p83 comme l’a relevé Kte… D’ailleurs, à ce propos, je pense qu’il y a peut-être un clin d’œil / indice de l’auteur p25 car, en commentaire de cette même étagère ou se trouvait Cesare, Wiktor Colin écrit: “il ne reste plus qu’à se retrousser les manches”… 😊
– Pourquoi il n’est fait mention nulle part de la présence du mille-feu dans les coulisses après la reprise des fouilles: Rose-Marie a récupéré le mannequin avec sa robe dessus (et donc le collier caché), juste avant le concert pour se preparer (je vois mal le policier en faction le lui interdire ou même trouver ça louche).
Bon après ça met une sacrée pagaille dans la chronologie, et le rôle de Louise, on est bien d’accord… 😅
Idem j’ai du mal à y voir clair avec cette histoire de clef.
Je suis pas convaincu moi non plus que ça ait un lien avec un vol du collier. Et puis subtiliser toutes les clefs le matin de cette façon, ça peut mettre la puce à l’oreille à quelqu’un comme Cesare…
Ça me semble peu probable car Césare raconte spontanément avoir été dans les coulisses a ce moment là.
Le seul truc qu’il dément c’est d’avoir espionné.
Donc, à priori, c’est bien Césare et pas Battista (avec les vêtements de Césare ?) que voit Louise, et aussi qu’on voit sur la photo de l’atelier (ça correspond pratiquement au même moment).
En plus il faudrait sinon expliquer où se trouve le vrai Césare quand Louise croise le faux Césare (certainement pas dans les coulisses ni dans la loge puisque Louise ne croise « qu’un seul Césare » en s’y rendant… Pas sur scène non plus car Aurelien ne le voit pas…), puis il faudrait faire réintégrer la loge à Battista en catimini (avant sa fermeture?)… Ça devient très très compliqué !
Je pense plutôt que les caviardages c’est juste que Césare ne veut pas qu’on insinue qu’il était en train d’espionner l’atelier lorsqu’il est dans les coulisses, et qu’il ne veut pas qu’on ébruite qu’il a écrit une lettre d’amour à Rose-Marie.
Césare et Battista frères jumeaux, pourquoi pas…
Après, j’ai pas bien compris le lien que tu fais avec le caviardage qui ne masque pas grand chose si ce n’est le nom (que l’on devine sous les ratures) de Césare et pas celui de Battista… D’autant que lors de l’interrogatoire de Césare ces propos de Louise lui sont rapportés donc c’est bien son nom qu’elle a dû prononcer…
Ceci dit, il est vrai qu’il aurait pu se rendre à Paris pour casser la figure à ce sacré Lucien qui vient de lui pourrir sa carrière. Avec ces articles, il est fini politiquement, il n’a plus aucune influence, personne va vouloir négocier quoi que ce soit avec lui. Au point que même Wiktor Colin qui doit lire les journaux dit à son sujet: qu’il “ne semble pas être un foudre de guerre”. 😊
Personnellement, j’interprète plus la question comme quelqu’un qui agit depuis l’extérieur du Castafiore mais qui n’y entre pas…
C’est possible même si c’est vrai qu’il est troublant que personne ne l’ai vu à aucun moment. L’appareil photo a flash n’étant pas le PJ Lumen d’Ernest ca pourrait même être le sien mais ca voudrait dire qu’il est rentré bien plus tôt…
Après, concernant cette question, il n’est pas dit que quelqu’un soit rentré dans le Castafiore. « Quelqu’un est-il intervenu depuis l’extérieur du Castafiore », ça peut tout aussi bien vouloir dire que quelqu’un a donné un ordre, par téléphone par exemple. Heinrich a pu prevenir quelqu’un de l’arrivée de Charles en attendant des consignes, ou Poincaré à pu appeler réellement, prévenu par son chauffeur personnel (chargé de garder un œil sur Charles) de cet arrêt impromptu près du Castafiore.
J’ai peut-être une idée sur pourquoi Rose-Marie accueille Charles avec le sourire mais c’est en rapport avec ce que j’ai écrit sur l’article sur Battista p92 (je cherche dans cette direction maintenant…)
Rose-Marie est heureuse de voir Charles, mais elle parle aussi d’un grand soulagement…
Peut-être est elle heureuse de le voir toujours en vie… politiquement, mais aussi au sens propre du terme !
Avec le fiasco qui s’annonce vu le début des publications sur Battista (la carte maîtresse de Charles) dans le quotidien national de la veille, les va-t-en-guerre vont reprendre le pouvoir autour de Raymond Poincaré et Charles va perdre toute son influence voir même devenir très gênant.
Déjà “qu’il avait du mal à se faire entendre ces derniers temps au sein du gouvernement devenu complètement sourd”, d’après Rose-Marie.
C’est comme quand Rose-Marie dit qu’il « n’était pas du genre à s’arrêter au premier coup de griffe, lui ». Pour moi ça veut dire que malgré l’échec Battista, Charles veut encore tenter le tout pour le tout pour éviter la guerre.
Maintenant, a-t-il réussi à se faire entendre pendant sa nuit à l’Elysée ou veut-il désobéir aux ordres de Poincaré, c’est là toute la question…
Tu sais bien qu’à part d’essayer de lire entre les lignes et de tenter de faire des faisceaux d’indices, faut pas s’attendre à des preuves formelles dans cette enquête… 😉
En tout cas ça expliquerait pas mal de choses… Par contre ce que j’ai vraiment du mal à comprendre moi aussi, c’est l’histoire d’Honoré Damour au Père-Lachaise. ☹️
D’après cet article, Battista Pera est mêlé à plusieurs affaires, qui peuvent le mettre en lien avec les autres personnages, bien que tout cela soit très hypothétique (désolé du coup le développement va être un peu long, mais quitte à aller dans l’espionnage allons y franchement… 😉).
– Il est question d’affaires politico-économique (double-jeu de l’Italie concernant ses alliances, et l’Orient Express au milieu), mais aussi de diplomatie. C’est sans doute le lien avec Charles comme cela a déjà été suggéré maintes fois. Probablement a-t-il rencontré Battista puisqu’il revient de Rome (c’est le personnage montant de la scène politique italienne), c’est sans doute notre interlocuteur italien. Cet article compromettant de Lucien, début d’une série de six articles, donc une enquête bien étayée, sort le jour où Charles arrive à Paris. Cela a-t-il déclenché une crise au sommet de l’Etat, d’où sa nuit passée à l’Élysée? Et un départ précipité pour Berlin? Ou est-ce sa mésaventure que lui a raconté Battista?
-Il est question d’art et de culture, le lien de Battista avec Rose-Marie et sa troupe c’est son frère Cesare évidemment, on l’a bien compris. Après, je ne vois pas pour l’instant d’élément suggérant que Rose-Marie connaissait Battista plus que ça.
-Il est aussi question de dessous de table, donc d’argent pas très net. On sait qu’Heinrich a fréquenté des cercles de jeu, qu’il s’y est fait d’ailleurs des ennemis. Peut-être a-t-il rencontré Battista à cette occasion mais rien ne semble étayer cette hypothèse.
Maintenant, une chose qui m’intrigue, c’est que bien qu’Ernest soit en relation à la fois avec la troupe et avec Charles, il semble quand même peu probable, vu la nature de ces relations, qu’il sache quoi que ce soit de leurs activités avec Battista pour renseigner Lucien.
Ça n’explique donc pas comment Lucien, qui écrit d’habitude sur des faits divers, a eu toutes ces informations sur Battista…
Pour moi, il y’a deux hypothèses possibles:
-Une hypothèse serait que c’est en creusant un peu, suite à ses deux articles sur les morts suspectes d’Honoré Damour mais surtout d’Hortense Debaisieux, qu’il a fait un rapprochement avec Battista. Il est d’ailleurs question de jambe légère qui fait capoter un plan et cette dernière meurt à la même période…
Le lien de la mort d’un ou de ces deux personnages avec Battista pourrait se trouver dans la phrase “Il est d’usage de dire que le ridicule ne tue pas. Vous en jugerez par vous même…”.
En tout cas ça ferait naître un autre lien entre Battista Pera et Heinrich puisqu’on sait qu’Heinrich a sans doute été en contact avec Honoré et Hortense.
Peut-être que Heinrich et Hortense travaillaient ensemble pour l’Allemagne (“il n’est pas dit que l‘Allemagne tolérera longtemps ce petit jeu”), et surveillaient Battista, puisque Hortense aurait fait de l’espionnage et fait capoter ses plans de double jeu (“la comédie italienne”). Double jeu qui devait alors penché franchement en faveur de la France et de Charles Buisson (grâce à Rose-Marie et de son influence sur Cesare qui ferait tout pour elle, y compris influencer son frère? Ça expliquerait aussi le fait que Cesare est protégé par le president).
-D’où une deuxième hypothèse: c’est peut-être Heinrich lui-même qui a balancé les infos au fils Léglise pour faire tomber Battista contre une place dans le même quotidien national pour s’assurer une sortie discrète.
“Extraordinaire m. Pera”, ça ressemble à du Heinrich, non ? 😉
En plus on ne devrait pas pouvoir voir cette « fameuse étagère » p83 si on s’en tient au plan du Castafiore. Alors soit c’est pas la même étagère, soit y’a un sérieux problème de dessin, soit Wiktor Colin à un vrai soucis de vision dans l’espace… 😊
Si cette lettre lui sert juste à lui donner du courage comme tu le suggère, c’est peut-être Cesare lui-même qui ne la termine pas et la déchire et la jette à la corbeille.
Après, lors de la mise à sac de la loge, Heinrich qui est avec la troupe depuis quelques temps peut avoir reconnu l’écriture de Cesare et mettre le morceau déchiré dans la main de Charles pour orienter les soupçons sur Cesare. Cesare dans son interrogatoire semble sûr (et le policier semble lui confirmer) qu’Heinrich veut qu’on oriente les soupçons sur lui.
C’est surtout le petit coffre a serrure que je trouve très interessant, pas les pots.
Une autre hypothèse pourrait être aussi qu’il déplace discrètement les éléments qui le gênent (cage, etc) pour atteindre le coffre ou parce qu’il le cherche …
Pour moi les pots il les déplace juste derrière lui pour l’attraper. Par contre, le coffre, en le mettant sous le crâne, il semble vouloir le cacher.
Après l’auteur nous a dit qu’on accordait trop d’importance aux dessins, alors…
C’est peut-être une erreur de dessin… Maintenant quand des choses empilées ne le sont plus, et se retrouvent avec d’autres éléments dessus, y’a quand même un soucis.
C’est pour ça que ta remarque sur les manches relevées de Cesare est très intéressante car à priori les deux photos ont été prises le même jour et Cesare est le seul dont on est certain qu’il a traîné vers l’étagère.
Certes, mais c’est possible que Cesare n’espionne pas mais cherche quelque chose. C’est quand même étonnant que les deux pots violet et vert p83 sur le petit coffre (avec la serrure) aient été déplacés et posés à côté du globe sur l’étagère p25. Ils sont clairement pas du tout au même endroit.
Quant au petit coffre il se retrouve sous le crâne dans l’etagère…
Ça semble toutefois peut-être un peu petit pour faire rentrer la sacoche de Charles… 😉
Le bric à brac c’est pas que sur l’étagère dessinée par l’illustratrice, c’est dans toutes les coulisses d’après les personnages. Je trouve ça louche et visiblement Cesare trouve ça inhabituel puisqu’il le souligne alors qu’il en vu des théâtres… Des trucs ont vraiment rien à faire là et il n’y a aucune logique de classement. Le collier volé n’est peut-être pas le seul objet volé entreposé dans les coulisses.
Pour les manches de Cesare, c’est bien vu Kte , il a peut-être participé à déplacer des choses.
